Les sociétés civiles immobilières (SCI) rencontrent un intérêt grandissant. Les détenteurs de contrats d’assurance-vie qui souhaitent investir dans la pierre-papier apprécient ses produits agiles. Ils valorisent également la régularité des performances offertes par ces investissements.
Les sociétés civiles immobilières (SCI) ont le vent en poupe. Cette typologie de fonds d’investissement alternatif représente une part croissante dans la collecte de l’assurance-vie qui reste un des placements préférés des Français, puisque 18 millions d’entre eux détiennent un ou plusieurs contrats d’assurance-vie.
1. Une offre croissante
L’investisseur qui souhaite investir dans des unités de comptes en immobilier dans son contrat d’assurance-vie a le choix entre plusieurs types de produits. L’univers de la pierre papier comporte en effet différents véhicules collectifs éligibles à un placement en assurance-vie, notamment les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) et les sociétés civiles immobilières (SCI). Or, un nombre croissant de sociétés de gestion propose des unités de compte immobilières sous la forme de sociétés civiles.
2. Un support flexible
Cette catégorie de fonds d’investissement alternatif a pour objectif principal la constitution et la gestion d’un patrimoine à vocation immobilière, afin de générer des revenus locatifs récurrents qu’elles peuvent distribuer ou capitaliser. Les SCI investissent dans de l’immobilier direct mais également dans des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou d’organismes de placement collectif en immobilier (OPCI), dans des foncières cotées et des produits dérivés immobiliers.
Elles conservent également une poche de liquidités. La composition de ce fonds peut évoluer en fonction des tendances du marché, ce qui lui confère une certaine flexibilité. Selon l’Association française des sociétés de placements immobiliers (ASPIM), cette typologie de fonds d’investissement alternatif remporte un vif succès auprès des investisseurs.
3. Une collecte en hausse
La collecte s’oriente aujourd’hui vers les SCI, captant ainsi une part importante des fonds adressés jusqu’ici aux OPCI grand public. Sur l’ensemble de l’année, les sociétés civiles supports d’unités de compte immobilières ont collecté 3,1 milliards d’euros, un montant en hausse de 10% par rapport à l’année 2020 et représentant 29% de l’ensemble des levée de fonds immobiliers grand public, d’après les chiffres de l’ASPIM. Et cette tendance à la hausse s’accélère. Les SCI ont enregistré pour 705 millions d’euros de souscriptions nettes au quatrième trimestre, contre 633 millions d’euros au troisième trimestre, soit une hausse de 12% sur un trimestre glissant.
4. Un attrait pour les SCI thématiques
Au 31 décembre 2021, l’actif net des sociétés civiles unités de compte immobilières s’établit à 18,6 milliards d’euros, un chiffre en augmentation de 24% sur un an. Avec un rendement moyen de 3,71% en 2021, soit une progression de 82 points de base par rapport à 2020, d’après les chiffres de la dernière étude réalisée par bienprévoir.fr et Primaliance, les SCI ont des atouts à faire valoir.
D’après l’ASPIM, près d’un tiers de la collecte annuelle a été réalisée par des SCI thématiques avec des stratégies de niches dans le secteur résidentiel. Les produits lancés sur la thématique du viager ou sur la thématique de la santé notamment séduisent les investisseurs.